furtif.
j'aime regarder la neige s'écraser contre les fenêtres,
continuer son chemin
puis finalement mourir en silence sur le sol mouillé.
ça me rapelle que la nature existe encore,
je veux dire, qu'on a pas tout détruit.
pauvre petit crocus qui avait
tant bien que mal
réussi à s'émerger du sol de notre cour,
ensevelit par cette couche blanche.
je m"étonne toujours des gens comme moi,
je me méfie toujours des gens qui veulent être comme moi.
j'adore regarder les gens vivre leur vie.
je crois que c'est mon passe-temps favori.
j'adore regarder les gens qui me regardent.
je crois bien que c'est mon deuxième passe-temps favori.
j'adore regarder les gens qui savent que je les regarde
et qui pensent que je ne sais pas qu'ils le savent.
j"adore leur faire croire qu'ils ont raison.
t'auras jamais raison.
allo? c'est bien moi?
- ce qu'il ne faut pas que je fasse! -
je me retrouve comme il y a si longtemps, devant cette page blanche. comme quand helly. comme quand tout était beau et poétique.
et lorsque je relis ce que j'ai écrit, j'en pleure. je me dis « comment j'ai pu perdre cette inspiration?» , comment?
alors bon, je n'y vais plus. je ne vais plus me relire comme je le faisai avant, je ne vais plus sur internet. et à force, j'oublie et je ne me rends plus compte. et je m'excuse d'être déprimante. c'est l'ordi qui me fait cet effet.
mais allez-y,vous. relisez, www.helly.canalblog.com. ça rapelle de bons souvenirs.
je promet, j'essaierai de poster un peu plus. promis promis.
sinon :
- j'ai coupé mes cheveux
- c"est le printemps qui débarque chez nous
- nos locataires russes enménagent la semaine prochaine (ce qui frustre particulièrement mère)
- l'heure change dimanche (information à revérifier, je suis pas sure)
- j'ai aujourd'hui solennellement mangé ma première sloche de l'année
- on peut de nouveau manger dehors au diner (merci, enfin.)
- demain, c'est congé.
- samedi il fera beau
- dimanche aussi, surement
- je suis accro aux cornichons (ce qui n'est qu'un détail)
- on a eu zéro pratique aujourd'hui ce qui hourra.
pourquoi s'en faire?
si un monstre surgit derière moi et qu'il me mange l'intérieur du cerveau, je serai dans l'impossibilité de vous répondre. veuillez accepter dans ce cas, mes plus sincère excuses.
chronique de ja #3
ce clavier est italique.
mon père est impressionné par tout. - je précise que je suis jeanne -
merde, merde, merde merde merde.
et que suis-je, je vous prie?
je te parle, dans ma tête. je chante, je crie, je danse.
j'te dis « ça ira mieux, demain », j'te dis « je suis épuisée, faudrait que je dorme » ou bien « je déteste cette fille. faites que dieu la tue un jour ».
J'te dis « j'enmerde le monde », « je pense à toi » et « pourquoi les gens ne se parlent-t-ils pas plus? pourquoi ont-ils si peur? »
j'te dis la difficulté de pas être pareille, de pas rire en même temps que les autres.
j'te demande pourquoi. j'te montre le bonheur d'être étrange, de voir autre chose.
j'écoute la musique qui me dit qu'on n'aimeras plus jamais, qu'on est tous morts.
j'te dis ce que ça fait d'entendre les autres sans les écouter. j'te promets que je ne partirai jamais.
je t'implore, je te suplie de venir ici. tout de suite.
j'avance et tu n'es toujours pas là, je m'impatiente. alors je continue à te parler, pour qu'enfin, peut-être, un jour, tu y sois.
« tu vois cette fille, là-bas? un jour, faudra que je lui parle. »
« tu vois, un jour, j'te parlerai comme dans ma tête. des grandes phrases réfléchies, réconfortantes. »
et pourtant, je ne te parle jamais. jamais réellement. juste des salut, ça va, tu fais quoi, oh et pi il faut que j'aille souper, bye.
j'te dis « ta vie va bien, aujourd'hui? » et tu me réponds jamais non. parce que pourquoi montrer les choses quand on peut les cacher? pourquoi vivre ainsi? et pourquoi t'es loin? et c'est où, loin? vraiment loin? et tu vas te raprocher, un jour? je t'ai dit qu'on allait avoir des locataires russes? est-ce que je t'ai dit que je tenais à toi? et toi aussi, t'as peur de voir la fin du monde? t'as peur que tout disparaisse d'un coup?
je m'excuse, je m'excuse de ne pas être qui je suis.
hâte de te voir.
comme des fraises (de merde) autour d'un fraisier.
bon,je vous explique la situation :
il y a moi, en larmes. il y a le clavier, de merde. ca fait 2 fois. 2 fois que j'efface tout ce que je viens d'écrire à cause de ce maudit clavier de merde! des longs textes, réfléchis. des textes que je ne peux pas réécrire. tout effacé. tout ca pour des guillemets (de merde) et un accent (de merde) que je sais pas quoi faire.
tout ce que je me rapelle, c'est que le dernier mot (de merde) était tout. tout. tout. tout. tout. tout. tout. tout-à-fait-chiant.
tout a commencé ce beau jour (de merde) où j'ai tout effacé. ca a viré en guerre mondiale (de merde) et pi les vaches (de merde) sont mortes.
voyez ce que ca me fait quand un ordi (de merde) est capricieux? voyez ce que ca me fait quand je comprend pas un clavier (de merde)? je reviendrai essayer de réécrire cet article (de merde) quand j'en aurai le coeur (de merde).
la vie comme ce mur rose devant moi.
en ce jour solennel de la marmotte, bonjour chers lecteurs inexistants.
on a passé le cour de maths ENTIER (oui, 1:15) à parler des marmottes. pas très intelligent, mais TELLEMENT appréciable lorsqu'il s'agit de manquer un cour de maths! bref, hourra pour hugies.
ça a été une journée particulièrement wondeful. logistique complètement disparue, remplacée par un profond joyeux (parcontre, j'ai mal aux dents. ah, malheur.). ce qui me permet donc de me plaindre. AAAASJJIEHRTH CE QUE J'AI MAL AUX DENTS.
pas de devoirs ce soir (mis à part pratique de hautbois habituelle). c'est tout de même la première fois (ou peut-être 2ième,disons) depuis le mois d'octobre. ô, joies de ne pas avoir à se casser la tête toute la soirée. ô, joie.
et la vie, c'est quoi sans le malheur? c'est rien, rien du tout. juste une succession d'évênements joyeux quelquonques. c'est la banalité.
bon, je vous laisse sur cette réflexion très euh, disons. mouais.
message du 9 février : j'ai effacé la majeure partie de cet article parce que frustrations.